HEADS, HANDS & FEET

HEADS, HANDS & FEET COLLECTION

1971 - 1973

U.K.

MUSICIENS :

Tony Colton - vocals

Pete Gavin - drums

Chas Hodges - bass 

Albert Lee - guitar

Mike O'Neill - keyboards

Ray Smith - guitar

DISCOGRAPHIE :

Heads, Hands And Feet - 1971

 Tracks - 1972

Old Soldiers Never Die - 1973

Home From Home -1996

Au début des années 70, les cadres des maisons de disques américaines se ruaient littéralement à Londres pour signer au plus vite un groupe qui venait de se former. Ces gens ressemblaient à des chercheurs d’or qui n’hésitaient pas à traverser l’Atlantique sans même avoir entendu le groupe visé.

Si vous étiez guitariste dans un nouveau groupe avec des cheveux longs et en plus avec un accent anglais, vous aviez de bonnes chances d’être repérés et dans ce cas ci HEADS HANDS & FEET détient le record dans le genre, puisqu’ils ont été signés après un seul concert pour la somme record d’un demi million de dollars avec en prime un contrat pour un double album sur le territoire américain qui sortira chez Capitol, tandis que cet album sera simple en Angleterre, faute de budget et sortira ici chez Island.

Heads, Hands And Feet 
 1971
Le chanteur Tony Colton était un producteur renommé en Angleterre ayant produit une vingtaine d’albums dont ceux de Jerry Lee Lewis, Wilson Pickett et surtout l’album « something » de Shirley Bassey vendu à plus de 5 millions d’exemplaires. Le guitariste prodige Albert Lee était déjà musicien professionnel et la plupart des membres du groupe se retrouvaient régulièrement en studio et figurent sur de nombreux albums. Tout ceci explique sans doute l’engouement des américains pour HEADS HANDS & FEET qui en plus proposait un répertoire country/rock assez rare à l’époque.
En 1971, le groupe assure la première partie de Humble Pie et Grand Funk Railroad lors d’un méga concert à Hyde Park. Ensuite ils s’envolent à Hollywood et jouent au Troubadour pendant un mois en devenant le groupe dont tout le monde parle.

01 - I'm In Need Of Your Help

02 - Send Me A Wire

03 - Look At The World, It's Changin'

04 - Green Liquor

05 - Country Boy 

06 - Tryin' To Put Me On 

07 - I Wish You Knew Me

08 - Devil's Elbow

09 - Pete Might Spook The Horses 

10 - Everybody's Hustlin'-Hang Me, Dang Me 

11 - Delaware 

12 - The More You Get, The More You Want

13 - Song For Suzie

14 - Tirabad 

15 - Little Bit Lonely

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Tracks 

1972

Le groupe a pu enregistrer et sortir leur deuxième album, "Tracks", en 1972 avec un certain succès critique...

Pour ce deuxième album, "Tracks", le groupe continue sa quête de matériel à saveur particulièrement Country et Heads, Hands & Feet représente l'un des plus beaux fleurons du Rock Britannique du milieu des années 70'

 

01. Let’s Get This Show On The Road 

02. Safety In Numbers 

03. Roadshow 

04. Harlequin

05. Dancer 

06. Hot Property 

07. Jack Daniels 

08. Rhyme And Time

09. Paper Chase 

10. Song And Dance

Bonus:

11. Silver Mine (Single B-Side, 1971)

12. Warming Up The Band (Single A-Side, 1971) 

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Old Soldiers Never Die

1973

Les tensions et autres conflits internes dans le groupe causés par des problèmes persistants, entrainent finalement l'éclatement du groupe en 1973 avant la sortie de leur troisième LP, "Old Soldiers Never Die" qui marquait le passage du groupe chez Atlantic Records. 
Contrairement au précèdent album, l'influence Country est moins évidente (en dehors du Country Rock, 'Taking My Music To The Man") et avec la plupart des chansons écrites par Tony Colton (chant) et Ray Smith (guitare), "Old Soldiers Never Die" tombe plus dans la catégorie de Rock Progressif.

01. Jack Of All Trades

02. Meal Ticket

03. I Won’t Let You Down 

04. Soft Word Sunday Morning 

05. One Woman 

06. Just Another Ambush 

07. Stripes

08. Taking My Music To The Man

09. Another Useless Day

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Home From Home 
1996
(1968-1970)
Leur album inédit de 1970 a été publié en 1996 par le label See For Miles sous le titre "Home from Home": une jolie collection d'enregistrements et des démonstrations faites à la création du groupe.
Les sessions initiales pour cet album avaient eu lieu entre Octobre et Décembre de 1968. 
Produit par Tony Colton qui combinait ces sessions de nuit à la production du premier album de groupe Irlandais Taste. 
Le groupe pense que c'est le meilleur album qu'ils aient jamais enregistré. 

01. Bringing It All On My Own Head 
02. Ain’t Gonna Let It Get Me Down
03. How Does It Feel To Be Right
04. Achmed 
05. Precious Stone
06. Friend Of A Friend
07. Windy & Warm 
08. Who Turned Off The Dark 
09. Can You See Me
10. Home From Home 
11. Make Me Feel Much Better

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Le chanteur-producteur Tony Colton va s’installer à Nashville tandis qu’Albert Lee est devenu entre temps un des guitaristes anglais les plus respecté aux E-U a fait partie du groupe de Joe Cocker, Emmylou Harris et il a surtout longtemps joué dans le groupe d’Eric Clapton. Albert Lee se produit souvent aujourd’hui et il a enregistré 20 albums solo et six autres avec son groupe Hogan Heroes .
Chas Hodges formera plus tard, le duo Chas & Dave avec Dave Peacock.

Cette Chronique a été faite avec pour référence les Blogs suivants:

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Chronique NoDpression
Chronique Alexgitlin

HORSLIPS

HORSLIPS COLLECTION

1972 - 1979

MUSICIENS :

- Eamonn Carr - drums, vocals

- Barry Devlin - bass, vocals

- John Fean - banjo, fiddle, guitar, mandolin, vocals

- Jim Lockhart - organ, flute, piano, violin, celeste, harpsichord, keyboards, Uillean pipes, pipe organ, tin whistle

- Charles O'Connor - fiddle, mandolin, violin, concertina, Northumbrian smallpipes 

DISCOGRAPHIE :

Happy To Meet, Sorry To Part (1972)

The Táin (1973)

Dancehall Sweethearts (1974)

The Unfortunate Cup Of Tea (1975)

Drive The Cold Winter Away (1975)

Live (1976)

The Book Of Invasions: A Celtic Symphony (1976)

Aliens (1977)

The Man Who Built America (1978)

Short Stories Tall Tales (1979)

The Belfast Gigs (1980)

Ce groupe incontournable né au début des années 70, a maîtrisé avec beaucoup d'intelligence , les instruments traditionnels , autant que la panoplie rock, donnant au passage au moins quatre albums essentiels. Les cinq musiciens ont réussi une sorte d'alchimie entre pièces traditionnelles, surtout sur les deux premiers albums, et de longs développements pop pour décrire les épopées de l'Irlande.

HAPPY TO MEET, SORRY TO PART
1973

 Horslips pourrait être décrit comme une version irlandaise de groupe de rock progressif comme Genesis, mais leur musique s'appuie sur le  folk- celtique traditionnel, mélangée avec l'instrumentation électrique. Le groupe peut jouer aussi bien dans les deux styles et ont de solides compétences dans l'écriture de chansons. Parmi les pistes les plus remarquables figurent la belle ballade "The Shamrock Shore" . Deux des titres de l'album sont en Irlandais.

1. Happy to Meet

2. Hall of Mirrors

3. The Clergy's Lamentation

4. An Bratach Bán 

5. The Shamrock Shore 

6. Flower Amang Them All 

7. Bím Istigh Ag Ól 

8. Furniture 

9. Ace and Deuce 

10. Dance to Yer Daddy 

11. Scalloway Ripoff  

12. The Musical Priest 

13. Sorry to Part 

THE TAIN

1973

Un quintet en total contrôle de son art, pour ce qui n'est pourtant que leur second long-jeu et une œuvre ambitieuse qui plus est, qui, passé une intro un peu bizarroïde (mais instrumentalement bluffante, déjà) enchaînent heureusement sur un bel instrumental aux profondes racines celtiques explicitant, en 3 grosses minutes, ce que sera l'opus, un album absolument dantesque qui sait vraiment rocker 
Ceux qui pensent que Thick as a Brick est l'ultime concept album prog-folk feraient bien de se pencher sur The Táin est, il n'est pas impossible qu'ils changent d'avis... C'est dire s'ils sont bons, ces Horslips aujourd'hui presque oubliés.

1. Setanta

2. Maeve's Court 

3. Charolais 

4. The March (part 1)

5. The March (part 2) 

6. You Can't Fool The Beast 

7. Dearg Doom  

8. Ferdia's Song 

9. Gae Bolga 

10. Cu Chulainn's Lament

11. Faster Than The Hound

12. The Silver Spear 

13. More Than You Can Chew 

14. The Morrigan's Dream

15. Time To Kill 

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DANCEHALL SWEETHEARTS

1974

 Ajoutant un peu plus de rock et en retirant un peu de l'influence folk irlandais traditionnel qui a alimenté les albums précédent, 'Dancehall Sweethearts' est  un album vraiment excellent. La production est à un niveau très élevé et le titre d'ouverture 'Night-Town Boy' est une excellente introduction à l'album, avec le riff de guitare,claviers, mandoline et la présence  inhabituelle de saxophones. Cette chanson est une déclaration d'intention pour la suite de l'album et contraste merveilleusement avec ce qui suit. «The Blind Can't Lead The Blind» est d'un rythme beaucoup plus lent dans la même veine que «Furniture» du premier album  «Happy To Meet, Sorry To Part». Dans les deux titres du début de l'album, Charles O 'Connor joue du violon et nous montre  sa polyvalence dans deux styles contrastés

1. Nighttown Boy 
2. The Blind Can't Lead the Blind
3. Stars 
4. We Bring the Summer With Us 
5. Sunburst
6. Mad Pat 
7. Blindman 
8. King of the Fairies 
9. Lonely Hearts 
10. The Best Years of My Life

THE UNFORTUNATE CUP OF TEA

1975

«Dancehall Sweethearts» se tourné déjà vers un style plus rock sur un certain nombre de titres, mais dans un équilibre parfait avec quelques pistes folk remarquables et mélodiques, mais ici la tendance s'est étendue, Les sept minutes de "If that's what you want", les 6 minutes "Self Defense" et les cinq minutes et demi "High Volume Love" montrent un groupe en perte d'inspiration. Heureusement, "Flirting in the Shadows" suggère qu'ils ont quelques idées novatrices, car c'est une ballade mystérieuse et progressive qui aborde le style  avec imagination. L'instrumental de clôture "The Snakes Farewell to the Emerald Island" démontre qu'ils étaient capables de jouer le blues rock conventionnel et captivant

1. If That's What You Want (That's What You Get) 

2. Ring-A Rosey 

3. Flirting in the Shadows 

4. Self Defence

5. High Volume Love

6. The Unfortunate Cup of Tea 

7. Turn Your Face to the Wall

8. The Snakes' Farewell to the Emerald Isle 

9. Everything Will Be Alright

DRIVE THE COLD WINTER AWAY
1975

Radicalement différent des autres albums, Horslips, après quatre albums de Prog folk rock,  sort cette collection de  pure musique folk celtique, surtout acoustique et instrumentale et sans batterie. C'est un enregistrement de haute qualité

1. Rug Muire Do Dhia (Mary Bore a Son to God)

2. Sir Festus Burke/Carolan's Frolic

3. The Snow That Melts the Soonest

4. The Piper in the Meadow Straying 

5. Drive the Cold Winter Away

6. Thompson's/Cottage in the Grove 

7. Ny Kirree Fo Naghtey (The Sheep 'Neath the

8. Crabs in the Skillet

9. Denis O'Connor 

10. Do'n Oiche un I Mbeithil (That Night in...

11. Lullaby

12. The Snow and the Frost Are All over/Paddy...

13. When a Man's in Love

THE BOOK OF INVASIONS: A CELTIC SYMPHONY
1976

The book of invasions est le chef-d'œuvre de Horslips, un album conceptuel musicalement varié et cohérent du début à la fin. De "Daybreak" à «Ride to Hell», c'est le rock celtique à son meilleur. Il  influença la génération suivante de groupes britanniques , comme les Pogues.

1ST Movement - Geantrai

1. Daybreak 

2. March into Trouble 

3. Trouble with A Capital "T" 

4. The Power And The Glory 

5. The Rocks Remain 

6. Dusk 

7. Sword of Light 

8. Dark 

2ND Movement - Goltrai

9. Warm Sweet Breath Of Love 

10. Fantasia - My Lagan Love 

11. King Of Morning, Queen Of Day 

3RD Movement - Suantrai

12. Sideways To The Sun 

13. Drive The Cold Winter Away 

14. Ride To Hell

THE MAN WHO BUILT AMERICA

1978

L'album précédent, Aliens, était un album-concept sur l'émigration irlandaise en Amérique. Le présent album est aussi un album-concept qui s'intéresse de savoir comment ces gens (Irlandais)  venus en Amérique ont contribué à construire ce pays. Le concept n'est cependant pas particulièrement évident et les chansons sont entièrement indépendantes les unes des autres musicalement.

1. Loneliness

2. Tonight (You're With Me)

3. I'll Be Waiting 

4. If It Takes All Night 

5. Green Star Liner

6. The Man Who Built America 

7. Homesick 

8. Long Weekend 

9. Letters From Home 

10. Long Time Ago

SHORT STORIES - TALL TALES

1979

Il ne fait aucun doute que le son de Horslips a changé au cours des années 70, mais jusqu'à et y compris leur précédent album, The Man Who Built America, ce changement n'était pas de nature essentielle. Avec le présent album cependant, le changement a été radical. Les puristes avaient probablement crié au scandale quelques années auparavant, mais c'était vraiment que pour quelques titres. C'est avec Tall Tales que Horslips a finalement vendu leurs âmes Folk pour le Rock 'N' Roll, ou plutôt pour la New Wave. La musique, sur cet album a vraiment beaucoup plus à voir avec ces styles qu'avec du Folk ou du Prog. 

1. Guests of the Nation

2. Law on the Run

3. Unapproved Road

4. Ricochet Man 

5. Back in My Arms 

6. Summer's Most Wanted Girl

7. Amazing Offer

8. Rescue Me

9. The Life You Save

10. Soap Opera

Au cours d'une décennie, ils ont enregistré près d'une douzaine d'albums studio et deux live. De nombreux CD / disques de compilation ont également été diffusés par divers labels.

 Leurs six premiers albums studio sont de loin considérés comme leur meilleur production, bien que le cinquième, "The Unfortunate Cup of Tea", ait été un peu décevant.

 Heureusement, le (et excellent) «"Book of Invasions: A Celtic Symphony»  a définitivemnt fait leur réputation. Avec les albums suivants, cependant, leur approche folk laisse peu à peu la place à plus de rock traditionnel et à la fin des années 70, chaque nouvel album va vers du rock commercial dont certain a été comparé à celui de John Cougar Mellencamp ou Bruce Springsteen.

Cette Chronique a été faite avec pour référence les Blogs suivants:

Mange Mes Disques fr.

Progarchives

The Irish Time